Chez les anciens Indo-Européens existait une déesse de l'aube appelée "Ausos". Divinité qui présidait à la naissance du jour. Le radical de aus donne aussi aurum « or ». Son nom était conservé dans la mythologie des divers peuples indo-européens issus du tronc commun : Elle s'appelait Aurora en latin, Eos en grec, Aud en germanique, Ushah en irano-aryen, Asdghig en arménien...
Dans la mythologie romaine, Aurore (ou Aurora) est la déesse de l’Aurore, équivalente de la grecque Eos, fille des Titans Hypérion et Théia, et sœur de Sol (le Soleil) et de Luna (la Lune).
Son arrivée le matin
Chaque matin cette déesse ouvrait les portes du jour. Après avoir attelé les chevaux au char du soleil, Hélios, elle montait sur son char tiré par des chevaux ailés donné par Homére : Phaéton et Lampos. Puis elle accompagnait le soleil sous le nom d’Héméra jusqu’au soir, pour ensuite prendre le nom d’Hespéra. Elle terminait sa course dans l’Océan occidental. Elle voyageait avec un grand voile sombre jeté en arrière, ouvrant de ses doigts de rose la barrière du jour.
Arts et mythologie
Aurore (ou Aurora), divinité latine chargée d'ouvrir au char du Soleil les portes du ciel. La couleur aurore est une couleur jaune dorée, tirant son nom du lever du soleil. L'aurore succède à l'aube et correspond au moment où le jour pointe à l'horizon, juste avant le lever du soleil. Elle peut être représentée avec le nimbe entouré de rayons. Mais souvent elle est ailée ou bien ce sont ses chevaux qui sont pourvus d'ailes. Ou bien elle tiens des vases ou un rameau avec lequel elle répand la rosée sur la terre.
La déesse Aurore chez les grecs :
Eôs était la déesse de l'Aurore, identifiée à la déesse Aurore des Romains. Selon Homère qui la surnomme la "déesse aux doigts de rose" elle était la fille des Titans Hypérion et Théia (ou Euryphaessa) et donc la sœur de Séléné et d'Hélios. Dès la fin de la nuit, elle se lève pour monter sur son char tiré par les rapides chevaux Lampos (éclatant) et Phaéton (brillant). De la rivière Oceanos elle va jusqu'au ciel pour annoncer aux dieux comme aux mortels l'arrivée imminente de la lumière dorée du soleil.
LEGENDES
Un jour Aphrodite, furieuse de trouver Arès dans le lit d'Eôs, la condamna à de continuelles amours avec de jeunes mortels. Bien qu'elle fût déjà mariée à Astraéos qui était de la race des Titans, elle se mit en secret à séduire et à enlever des jeunes gens, les uns après les autres.
Éos tomba amoureuse d’un mortel nommé Tithon dont elle eut deux fils : Memnon, roi d'Éthiopie et Emathion dont la mort lui fut si difficile à supporter que ses larmes abondantes produisirent la rosée du matin. Elle demanda à Zeus de conférer l'immortalité à Tithonos ce à quoi il consentit.
Mais elle oublia de demander pour lui la jeunesse éternelle. Tithonos devint de jour en jour plus vieux, plus grisonnant, et plus ridé. Eôs fatiguée de s'occuper de lui comme l'enferma dans sa chambre à coucher où il devint une cigale.
La déesse Aurore chez les Romains :
La déesse Aurora, chez les Romains, portait également le nom de "Mater Matuta" ("Mère du matin"). Elle présidait au début du jour mais aussi à la maternité, c'est à dire au début de la vie. La fête des Matrialias lui était consacrées le 11 juin. Elle sera tardivement identifiée avec la déesse marine grecque Ino / Leucothée / Leucothoé.
La déesse Aurore chez les Arméniens :
Chez les Arméniens, la déesse Astlik / Astghik / Asdghig (un nom signifiant "Petite Etoile") régnait aussi sur la fertilité, l'amour et le printemps. Plus tard elle gouvernera également les sources. On la célébrait lors de la fête de Vartavar / Vardavar / Vardevar, 98 jours après Pâques (donc vers le début de l'Eté).
Ce que nous pouvons constater, c'est que chaque peuples, religions, pays, d'autre fois ou d'aujourd'hui, vénéraient plusieurs divinités qui ont finalement ont la même entités.
Nous pouvons fêter les Aurore le jour de la Sainte Lucie, le 13 décembre.